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Douleurs sacro-iliaques
Pubalgie Syndrome du pyramidal Arthroses de hanche Syndrome de l'essuie-glace (ou syndrome de la balayette) Syndrome des loges Autres |
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1/ douleurs sacro-iliaques | |
Cette douleur sacro-iliaque est en fait une douleur fessière
due, lors de la course, à un balancement anormal du bassin d’une
manière latérale
Le coureur ressent une douleur à la partie postérieure de la fesse et en particulier au niveau du sacrum, due à un mauvais style de course, mais également une affection rhumatologique |
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2/ pubalgie | |
le coureur ressent des douleurs au niveau du bas ventre irradiant vers la zone des adducteurs. Ces douleurs sont souvent dues à un déficit des muscles obliques et il faudra refaire des abdominaux afin de ne pas avoir des muscles abdominaux trop faibles par rapport aux muscles des cuisses. La pubalgie est remarquable par sa chronicité et se caractérise par le fait qu’elle diminue lorsque le sujet " est chaud " et revient d’une manière très importante après l’effort. Elle est terriblement difficile à traiter. | |
3/ syndrome du pyramidal | |
Douleur de la fesse survenant après un certain nombre de kilomètres,
augmentant ensuite lors de la position assise ou en voiture
Le pyramidal est un muscle rotateur de la jambe. Lors de la course, l’ensemble du membre inférieur est porté en rotation interne. Le muscle pyramidal, par une action antagoniste, remet ce membre inférieur "dans l’axe", c’est-à-dire qu’il a en fait une action de rotateur externe. Ce muscle peut présenter alors une contracture permanente et il faut le plus souvent , changer sa technique de course (après avoir éliminé un diagnostic de sciatique) |
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4/ arthrose de hanche | |
Cette arthrose peut survenir chez des coureurs jeunes (40 ans) et est
révélée par une douleur permanente au niveau de l’aine.
Une radiographie du bassin pour confirmer le diagnostic est absolument nécessaire |
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5/ syndrome de l'essuie-glace | |
Douleur de la face externe du genou survenant au bout de 10 à
15 minutes de course
Douleur due au frottement de la terminaison d’un muscle (tenseur du fascia-lata) contre la face externe du genou sur le tubercule de Gerdy Le frottement répétitif donne une douleur au bout d’une dizaine de minutes. En course, cette douleur s’amplifie et le coureur est obligé de s’arrêter. La douleur cesse à l'arrêt mais reprend à la course de plus en plus rapidement. Cette pathologie étant une pathologie de frottement, le traitement est une régularisation progressive de la course. |
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6/ syndrome des loges | |
Chaque muscle est composée de fibres musculaires, réunies
en faisceaux musculaires entourés d'une "membrane" peu ou pas extensible
appelée aponévrose : on parle alors de loge musculaire
Le syndrome des loges correspond à une ischémie de l'effort, provoquée par une augmentation de la pression dans une loge musculaire. A l'effort, se produit une augmentation importante du volume musculaire (la circulation peut être multipliée par 20 pendant l'effort). La loge aponévrotique n'étant pas extensible, on assiste à une "asphyxie" du muscle, le réseau veineux ne pouvant plus assurer la circulation de retour. |
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C'est une pathologie fréquente chez le coureur de fond ou le
marcheur.
Elle siège surtout au niveau du mollet mais peut atteindre tous les muscles. |
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Cliniquement, la douleur survient à l'effort, au bout de 15
à 20 minutes, obligeant à l'arrêt de l' activité.
Après un repos d'une dizaine de minutes, la circulation redevient
normale et le sportif peut reprendre son activité, pour de nouveau
s'arrêter au bout de 15 minutes.
Peu à peu, les douleurs apparaissent de plus en plus tôt, et l'activité est alors impossible. A l'examen, on retrouve peu de signes. Seul un interrogatoire précis permet le diagnostic. |
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Traitement :
Repos sportif et modification de l'entraînement en intensité et en durée Traitement médical Médications de la circulation veineuse Electrostimulation visant à réduire le calibre de la fibre musculaire |
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Complications :
Syndrome des loges aigu : dans ces formes graves, on arrive à une ischémie musculaire complète. L'indication dans ce cas est une chirurgie d'urgence (moins de 4h) consistant en une aponévrotomie (ouverture de l'aponévrose) visant à libérer la loge musculaire. |
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En résumé : c'est un problème de "contenu/contenant"
: la membrane (contenant) entourant le faisceau musculaire est moins extensible
que la fibre elle-même (contenu).
Lors de l'effort, le contenu devient plus important que le contenant |
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7/ -autres pathologies | |
douleurs neurogènes : la sciatique est une douleur bien connue du coureur. Elle part de la région lombaire, passe par la fesse, se prolonge sur la face postérieure du membre inférieur jusqu’au pied. C’est une douleur souvent intolérable ne permettant pas de courir. | |
Syndrome fémoro-patellaire : ce syndrome est caractérisé
par une malformation de la rotule, par un frottement cartilagineux ou par
un frottement de replis synovial que l’on appelle syndrome des plicae.
Le coureur présente souvent un genu varum (rotule située en dedans). Là encore la douleur survient au bout de quelques minutes de course et se trouve parfois exacerbée en position assise Le traitement consiste en un renforcement musculaire du quadriceps et en particulier du muscle vaste interne. |
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Talalgie : douleur du talon, le plus souvent au niveau de l’aponévrose
plantaire.
L' aponévrose plantaire assure la transmission de la force du triceps sural (mollet) vers les orteils pendant la marche, la course ou les sauts. Elle se traduit par des douleurs siégeant à la plante du pied, survenant dans un premier temps pendant la pratique du sport, puis progressivement même à la marche. A l'examen, on retrouve une douleur exquise à l'insertion de l'aponévrose sur la tubérosité du calcanéum. La radiographie peut montrer une ébauche " d'épine" calcanéenne, épine osseuse qui se situe au niveau du calcanéum. L’épine par elle-même n’est pas douloureuse mais c’est le conflit entre cet élément osseux et les parties molles qui provoque une réaction inflammatoire douloureuse Traitement : Glace Repos sportif Talonnette : le plus souvent "trouée" à l'emplacement de l'épine, elle réduit la douleur Soins kinésithérapiques Infiltrations devant une aponévrosite rebelle. |
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Complications:
Rupture de l'aponévrose survenant au cours d'un effort brutal : la douleur est violente, l'impotence fonctionnelle totale. Le traitement consiste en une contention et une décharge stricte du membre lésé pendant 10 jours, traitement médical. La reprise du sport est autorisée vers le 45ème jour. Dans les cas de rupture ancienne, la chirurgie apparaît la meilleure solution. |
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source : cd sport-up.fr - jogging international |